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En savoir plus sur les théories du vieillissement

 

 

Théorie du taux de vie de Pearl 1928

La durée de vie dépend de deux facteurs, la vitalité inhérente (quantité d’énergie à consommer dans sa vie) et le taux de vie (vitesse à laquelle on va consommer ce potentiel). D’autres travaux montrent une relation négative possible entre la dépense énergétique et la longévité.

 

Théories sur la génétique du vieillissement

  • Peter Medawar (1952) émet la théorie de l’accumulation des mutations à un âge avancé. Le vieillissement est un phénomène annexe que la sélection naturelle ne peut supprimer. La théorie de P. Medawar a émergé à partir de l’observation de Haldane (1941) sur la chorée de Huntington* dont les symptômes ne se développent qu’après la période de reproduction.

  • George Williams (1957) développe la théorie de la pléiotropie antagoniste: les gènes déterminants des caractères multiples (pléiotropes) qui ont des effets positifs à un âge jeune et favorisent la fécondité, auraient des effets négatifs chez les personnes vieillissantes et seraient responsables du vieillissement.

  • Thomas Kirkwood (1977) avance la théorie suivante (du soma jetable) : il est plus avantageux, en terme d’évolution, d’utiliser l’énergie pour la reproduction plutôt que pour l’entretien de l’organisme. D’où l’idée qu’il existe une compensation entre reproduction et longévité, prouvée par des expériences sur des souris génétiquement modifiées (leur longévité accrue entraîne une diminution de leur potentiel reproducteur). Cette compensation est d’origine génétique et non comportementale.

 

La génétique moléculaire permet de commencer à comprendre les mécanismes : la longévité serait la résultante des conditions de vie (progrès médicaux et sociaux, victoires sur les maladies infectieuses) et de l’influence de gènes multiples, dont l’effet sur la longévité n’est que la conséquence indirecte de leurs autres effets (travaux des années 1990).

 

Hypothèse membranaire du vieillissement (I. Zs-Nagy)

Les radicaux libres provoquent des lésions dans le système vivant, ils diminuent la perméabilité de la cellule, le système devient plus colloïdal, le cytoplasme perd de l’eau, l’activité enzymatique diminue, le taux d’ARN* et la synthèse protéique diminuent, il y a accumulation de lipofuscine* dans la cellule (débris lipoprotéines). Tous les signes du vieillissement (perte d’eau, ralentissement du métabolisme*, accumulation de déchets…) résulteraient de la dégradation de la membrane cellulaire.

 

La diversité des théories montre la complexité des causes du vieillissement.

 

Autres théories

http://www.institutdejaeger.com/le-vieillissement-humain

 

Elisabeth Lacombe Carraud. Santé et lutte contre le vieillissement. Diplôme de naturopathe à Toulouse

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